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Le reiki dans les thérapies expérimentales contemporaines

Dernière mise à jour : 21 déc. 2021


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Comme le rappelle cet article publiée (en anglais) par l'université McGill au Canada, la pratique du reiki ne repose sur aucune méthodologie scientifique. Il conclut que le recours à cette pratique dont les bienfaits ne sont pas scientifiquement prouvés serait la preuve que les aspirations des individus ne seraient pas satisfaites dans un monde désenchanté (au sens du sociologue allemand Max Weber). Cela étant, le Centre de Santé Universitaire de la même université propose (en français) un accompagnement reiki dont les bénéficies sont "la relaxation profonde, meilleur sommeil et meilleure digestion, sensation de bien-être" à destination des "patients atteints du cancer et proches aidants".

En France, la Mission Intergouvernementale pour la Vigilance contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES) présente la pratique du reiki - et de nombreuses autres pratiques telle que l'analyse transactionnelle, la méthodologie EMDR (Eye Movement Desensitization Reprocessing) et la Programmation Neuro-Linguistique - comme pouvant présenter des risques pour l'autonomie et l'intégrité psychique de l'individu.

Ces méthodologies sont néanmoins pratiquées dans le cadre de psychothérapies traitant de syndrome de stress post-traumatique, dans des négociations (quelles que soient leurs natures) ou autres pratiques sociales.

La théorie que la pratique du reiki sont étudiés et intégrés à des protocoles expérimentaux dans de prestigieuses universités, essentiellement dans le monde anglo-saxon.


Ainsi en est-il de la clinique Mayo (page de l'essai clinique mené par la clinique enregistrée auprès du Département de la Santé des Etats-Unis d'Amérique), et de celle dépendant de l'université Johns Hopkins.

Les deux cliniques incorporent cette pratique ainsi que d'autres (tels le yoga, et la naturopathie) dans ce qui est appelé une "approche intégrative de la médecine". (page de la clinique Mayo).

A noter que l'université Johns Hopkins intègre la pratique du reiki sous le vocable de "médecine alternative et complémentaire" utilisant l' "énergie extérieure".


En Australie, l'Etat du Victoria présente la pratique du reiki dans le but d'informer chacune et chacun sur le statut de cette thérapie considérée comme complémentaire. Elle est proposée dans de deux nombreux hôpitaux.


Internet regorge d'articles sur le reiki.

Celui-ci du journal the Atlantic pose la question de savoir "pourquoi le Reiki fonctionne alors qu'il ne devrait pas", tandis que celui publié sur le site de la chaîne américaine PBS remarque que "des hôpitaux [américains] parmi les plus réputés promeuvent avec un brin de mysticisme des traitements médicaux qui n'ont pas été éprouvés".

La conclusion - probablement provisoire - de tous ces questionnements viserait non pas à s'attarder sur la légitimité scientifique de la pratique du reiki mais plutôt sur 1) les effets (ou absence d'effets) sur le bien-être et la santé de la personne sur laquelle est canalisée le reiki, 2) sur les dangers pour l'intégrité physique et psychique des personnes qui acceptent d'essayer cette pratique.

Sur le premier point, il n'existe aucune étude ou cas reporté impliquant la pratique du reiki dans une détérioration de l'état général d'une personne. L'article de the Atlantic mentionne que le reiki est inclus dans des protocoles psychothérapeutiques pour certains vétérans américains de la guerre en Irak et d'Afghanistan; cette étude publiée par la Bibliothèque du Département de la Santé des Etats-Unis estime que le reiki serait plus puissant que l'effet placebo et aurait toute sa place dans des thérapies complémentaires et alternatives.


En conclusion,


De même que j'ai fait preuve de scepticisme (ou d'esprit critique) pendant des mois avant et lors de mon initiation au premier degré, de même j'invite quiconque qui me demanderait de canaliser le reiki à garder son libre arbitre et son objectivité.

Il m'a fallu mes premières canalisations pour prendre conscience que par mon intermédiaire, les personnes sur lesquelles je canalisais cette énergie en ressortaient soulagées, parfois de manière spectaculaire.

D'autres ne ressentaient rien - ni amélioration, ni détérioration -, mais appréciaient simplement d'avoir passé un moment "hors du temps", "d'avoir pris soin d'elle" pendant une heure, "d'avoir eu une personne à qui parler et qui leur portait attention".

Je ne peux expliquer le reiki, je le propose à celles et ceux qui le désirent.

 
 
 

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